KEM ONE CONFIANT DANS LA SOLIDITÉ DU DOSSIER PRESENTE A LA CE

02/10/14

Le plan de reprise de KEM ONE prévoit des aides publiques de l’Etat. Afin d’en valider la conformité avec la réglementation européenne, l’Etat français les a notifiées à la Commission européenne.

En décembre dernier, le tribunal de commerce de Lyon a prononcé la reprise de KEM ONE par Alain de Krassny, industriel français, avec le support d’Open Gate Capital, société d’investissements.

Le financement du plan de redressement validé par le tribunal est en grande majorité assuré par des apports privés, prenant la forme de financements et d’abandons de créances, complétés par des mesures internes d’amélioration de la performance significatives.

Le plan de redressement prévoit également des mesures de soutien public :
- un prêt du Fonds de développement économique et social (FDES) d’un montant de 30 millions d’euros ;
- une subvention d’investissement à hauteur de 15 millions d’euros ;
- et une avance remboursable destinée au financement partiel du projet de conversion des électrolyses de Lavera pour un montant de 80 millions d’euros.

Le redressement de KEM ONE s’appuie également sur des apports privés de financement, sur la renégociation de contrats d’achat de matières premières intervenue en fin d’année 2013 et sur la mise en œuvre d’efforts internes sur l’ensemble des sites.
Dès la reprise de KEM ONE, des échanges ont été engagés entre la direction de KEM ONE et les services de l’Etat afin de préparer la notification de ces différentes mesures à la Commission européenne, en vue d’en valider la conformité avec les règles européennes relatives aux aides d’Etat. La notification a été adressée à la Commission le 31 juillet dernier.

A ce jour, le versement de ces mesures de financement n’a pas été réalisé. Ces financements restent toutefois indispensables à la réalisation du projet de conversion des électrolyses de Lavera et au retour de KEM ONE à la viabilité économique.

« L’ouverture d’une enquête approfondie par la Commission européenne est courante dans un dossier de cette envergure et nous nous y attendions, a réagi Alain de Krassny, Président de KEM ONE. Engagé à titre personnel dans le redressement de l’entreprise, pour lequel nous avons clairement identifié les leviers, je suis convaincu de la viabilité à long terme de l’entreprise et confiant dans la solidité du dossier présenté.  »