La Commission européenne permet à KEM ONE de poursuivre ses investissements

Dix mois après l’ouverture d’une enquête approfondie, la Commission européenne vient d’autoriser les mesures de soutien de l’Etat français dans le cadre du financement du plan de reprise de KEM ONE. Ces mesures consistent en :

• un prêt du Fonds de développement économique et social (FDES) d’un montant de 30 millions d’euros ;
• une avance remboursable de 80 millions d’euros, destinée au financement partiel de la conversion des électrolyses de Lavéra ;
• et une subvention d’investissement de 15 millions d’euros.

Ces derniers mois, la direction de KEM ONE, avec le soutien du gouvernement et des services de l’Etat, n’a pas ménagé ses efforts pour démontrer la pertinence de son projet industriel et l’importance de conserver le 3e producteur européen de PVC dans le paysage concurrentiel.

« C’est une excellente nouvelle, s’est réjoui Alain de Krassny, Président de KEM ONE.Je n’ai jamais douté de la solidité de notre dossier. La nette amélioration de nos résultats financiers montre que nous sommes sur la bonne voie et que tous les efforts engagés au sein de l’entreprise commencent à porter leurs fruits. »

Dans l’attente du feu vert de Bruxelles, KEM ONE n’a pas hésité à lancer des investissements par ses propres moyens. Ainsi, elle a réceptionné de nouvelles chaudières sur son site de Balan (01) pour la production de vapeur et engagé le projet de conversion des électrolyses de Lavéra (13), pour lequel elle a déjà investi 45 millions d’euros. Le déblocage des crédits permettra à KEM ONE de poursuivre sereinement son plan d’investissement.

Cette décision intervient dans un contexte favorable, alors qu’Alain de Krassny et OpenGate Capital viennent de finaliser un accord avec Gary Klesch, l’ancien actionnaire de l’entreprise, pour la cession des activités aval de la filière (compounds, profilés et tubes PVC).